Berlin, Allemagne (Weltexpress). Les éoliennes ne sont pas respectueuses de l’environnement. Il s’agit uniquement de profits et le gouvernement est également impliqué. C’est en résumé le contenu du documentaire récemment diffusé sur ZDF-Frontal ; une sensation pour les médias grand public ! Le vent est-il en train de tourner et de s’éloigner de la folie climatique ?
Depuis des années, on nous martèle à chaque occasion, opportune ou non, le mantra écologique selon lequel les éoliennes sont respectueuses de l’environnement et constituent un élément essentiel de la transition énergétique vers une énergie renouvelable et bon marché. Et le démantèlement des éoliennes ne poserait aucun problème, tout serait très facile. Les critiques, qui affirment depuis longtemps le contraire, ont été relégués au rang de théoriciens du complot et de climatosceptiques par les médias grand public, dont fait partie la chaîne ZDF. Et voilà maintenant que la chaîne ZDF diffuse cet incroyable documentaire.
Le titre du documentaire est : « Que faire des déchets des éoliennes lorsqu’elles sont démantelées ? Vous trouverez ici le lien vers le documentaire de la chaîne ZDF, qui vaut vraiment le détour. Pour commencer, le présentateur pose deux questions :
« Je vais vous dire deux phrases et vous pouvez réfléchir à laquelle des deux est fausse.
Premièrement : la promotion de l’énergie éolienne est en soi bénéfique pour la nature.
Deuxièmement : les exploitants d’éoliennes sont fondamentalement des personnes respectueuses de l’environnement.
Le présentateur donne ensuite lui-même la réponse : « Eh bien, les deux sont fausses. »
Et cela dès le début de l’émission de la chaîne ZDF. Il poursuit ensuite en abordant la question du traitement réservé en Allemagne aux éoliennes anciennes, qui ne sont toutefois pas hors d’usage. Ce traitement est présenté comme exemplaire de plusieurs dérives. Il y a d’une part la politique de subventionnement de l’État, qui se concentre uniquement sur l’augmentation de la production d’électricité et ne tient pas compte des conséquences, ni des coûts environnementaux liés à l’élimination des éoliennes.
Il apparaît clairement que :
- a) dans le domaine des énergies dites « renouvelables », comme dans tout autre secteur économique, l’accent est généralement mis sur l’augmentation des profits plutôt que sur la réduction de l’« empreinte » environnementale, et
- b) les responsables politiques se montrent parfois peu disposés à remédier à des dysfonctionnements manifestes qu’ils ont eux-mêmes créés.
Oui, c’est bien ce que dit le présentateur de l’émission Frontal sur la chaîne ZDF. Et il ne s’arrête pas là, critiquant les éoliennes comme étant « non respectueuses de l’environnement ». Il ne s’agirait que de profits et le gouvernement serait également impliqué. Au cours de l’émission, ce que les détracteurs dénoncent depuis toujours est confirmé : les éoliennes sont composées de matériaux hautement toxiques dont l’élimination s’avère extrêmement difficile. Et la ZDF admet également que les éoliennes sont démantelées parce qu’elles ne sont plus subventionnées.
En réalité, la prétendue transition énergétique repose également sur toute une série d’autres supercheries. L’exemple le plus récent est celui des « communautés d’énergies renouvelables », qui sont censées permettre à l’électricité produite localement d’être également consommée localement – une absurdité totale, tout comme l’affirmation selon laquelle l’énergie serait renouvelable, les éoliennes protégeraient l’environnement ou fourniraient de l’électricité bon marché. Le problème de l’élimination des déchets, en particulier des pales de rotor, est ignoré avec nonchalance.
Heureusement, la chaîne de télévision ZDF a abordé le sujet et pose l’une des nombreuses questions concernant les éoliennes que les partisans et les exploitants évitent : « Pour être à la fois légères et stables, elles sont composées de différents matériaux collés entre eux, qui sont difficiles à séparer. Frontal pose la question suivante : « Que faire des déchets des éoliennes qui ne peuvent être recyclés ? »
Le problème qui est ainsi soulevé, au moins implicitement, est la contamination due à l’abrasion de ces adhésifs toxiques et des matériaux composites à l’avant et à l’arrière des pales. Si l’éolienne est située dans des zones agricoles, celles-ci ne devraient plus être utilisées pour la production alimentaire après un certain temps afin d’éviter tout risque pour la santé lié à la consommation des produits. Il est désormais conseillé aux chasseurs de ne plus consommer le foie des sangliers abattus dans les régions où se trouvent des éoliennes en raison de la contamination.
Les pales de rotor mises au rebut sont stockées dans d’énormes décharges, quels que soient les dommages que cela peut causer. Les pales, longues de 50 à 80 mètres et pesant plusieurs tonnes, ne sont pas faciles à transporter et sont donc souvent sciées sur place. Les pales de rotor sont composées de résines synthétiques renforcées de fibres de verre ou de carbone. L’abrasion, inévitable sur les bords avant et arrière des pales, se disperse dans un large périmètre et contamine les sols. Les microparticules libérées sont aussi nocives que l’amiante et contiennent des PFAS, une série de produits chimiques dangereux, dont le bisphénol A, et divers métaux.
Ces substances nocives ont été détectées non seulement dans le foie des sangliers, mais aussi dans les moules des parcs éoliens offshore.
À cela s’ajoute le problème de l’élimination des déchets. Dans la vidéo de Schwarzwald-TV sur la méga-éolienne « Holzschlägermatte » près de Fribourg, les riverains rapportent que les énormes pales du rotor ont simplement été sciées et laissées sur place. La poussière de sciage hautement toxique s’est ainsi répandue dans la région.
Le remplacement a été motivé par des raisons financières. Les anciennes installations n’étaient plus rentables, car les subventions avaient été supprimées. Les éoliennes rapportent beaucoup d’argent, elles étaient et sont toujours une machine à gagner de l’argent. Ce sont les contribuables qui paient la facture. C’est précisément ce que critiquait le reportage de la ZDF, diffusé début septembre, mais largement ou totalement ignoré par les autres médias cette fois-ci. C’est le site web autrichien alternatif consacré à la science et à la politique (tkp) qui a veillé à ce que le reportage de ZDF-Frontal ne tombe pas rapidement dans l’oubli.