Francfort-sur-le-Main, Allemagne (Weltexpress). Les connaisseurs et les critiques savent que le samarium est un élément issu du minéral samarskite, qui a été nommé par l’Allemand Heinrich Rose d’après le Russe Wassili Samarski-Bychowez. Ils savent également que le samarium, de couleur blanc argenté, dont le symbole est Sm et le numéro atomique 62, est rare, très rare.
C’est Wassili Samarski-Bychowez, ingénieur des mines, qui a découvert le minerai samarskite. D’autres ont découvert des gisements et des propriétés. Le samarium n’est en principe disponible à la vente qu’en République populaire de Chine. Il est utilisé en médecine, mais surtout dans le complexe militaro-industriel. Les capitalistes américains, en particulier, achètent du samarium. Celui-ci est désormais proposé en République populaire de Chine à un prix 60 fois supérieur au prix standard. Si ce n’est pas une raison pour entrer en guerre, alors quoi ?
Le gouvernement de la République populaire de Chine a déjà restreint les exportations directes de gallium, de germanium et d’antimoine vers les États-Unis. Le Wall Street Journal (WSJ) rapporte, en citant des sources du secteur, que les restrictions imposées par les États-Unis à la République populaire de Chine dans le cadre de la guerre froide sont un sujet brûlant à Wall Street et à Washington. Des balles de fusil aux avions de combat, la production est au point mort en raison de la pénurie de certains métaux rares.
Le samarium est utilisé dans la production d’aimants et de réacteurs.
Il va sans dire que le gouvernement de la République populaire de Chine ne souhaite plus vendre de métaux rares à un ennemi qui ne se contente pas de mener une guerre froide, mais aussi une guerre chaude, et qui les utilise pour fabriquer des armes et des munitions destinées à être utilisées contre la République populaire de Chine.