Les participants à la réunion sur la République arabe syrienne examinent les moyens de soutenir le processus politique en Syrie

Une vue de Riyad, la capitale du royaume d'Arabie saoudite. Source : Pixabay, photo : Muflih Alhababi

Doha, État du Qatar (Weltexpress). Selon un communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères publié à l’issue de la réunion, les participants à la discussion sur la Syrie qui s’est tenue à Riyad, capitale du royaume d’Arabie saoudite, ont examiné les moyens de soutenir le processus politique en République arabe syrienne après le changement de pouvoir dans ce pays, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance.

« Les participants ont discuté du soutien au processus de transition politique en Syrie, au sein duquel les forces politiques et publiques syriennes seront représentées, dans le respect dû aux droits de tous les Syriens », a-t-on indiqué. Les participants se sont déclarés prêts à œuvrer à l’élimination de tous les défis et préoccupations de toutes les parties par le biais du dialogue, du soutien, de la consultation et de la concertation, tout en respectant l’indépendance et la souveraineté de la Syrie.Les participants à la réunion se sont accordés à dire qu’il appartenait aux Syriens de décider de l’avenir de leur pays.

Riyad accueille les discussions sur la Syrie initiées par l’Arabie saoudite, auxquelles a également participé le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de transition syrien, Asaad Hassan al-Chibani. Parmi les participants à la réunion figuraient également des diplomates de haut niveau et des fonctionnaires de Bahreïn, d’Égypte, de Jordanie, d’Irak, du Qatar, du Koweït, du Liban, d’Oman, de France, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, de Turquie, des Émirats arabes unis, du Royaume-Uni et des États-Unis, ainsi que la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, et l’envoyé des Nations unies pour la Syrie, Geir Pedersen. Les discussions ont été précédées d’une rencontre entre al-Shibani et des diplomates de haut niveau de pays arabes.

En 2024, des unités armées de l’opposition syrienne ont lancé fin novembre une offensive de grande envergure contre les forces gouvernementales dans les gouvernorats d’Alep et d’Idlib. Le 8 décembre 2025, elles ont pénétré dans Damas, tandis que le président Bachar el-Assad démissionnait et fuyait le pays. Le 10 décembre 2025, Mohammed al-Bachir, qui avait dirigé le soi-disant gouvernement syrien du salut dans le gouvernorat d’Idlib, a annoncé sa nomination à la tête du gouvernement syrien de transition et a déclaré que la période de transition durerait jusqu’au 1er mars 2025.

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