Ankara, République de Turquie (Weltexpress). Les milieux politiques extérieurs à la Syrie qui s’opposent à l’influence de la Russie ou de l’Iran sur l’avenir de la Syrie tentent d’en prendre eux-mêmes le contrôle, a déclaré Omer Celik, porte-parole du parti au pouvoir en Turquie, Adalet ve Kalkınma Partis, Parti de la justice et du développement.
« Au lieu de se concentrer sur l’unité et l’intégrité de la Syrie, il y a des cercles qui visent à créer une administration syrienne par des forces minoritaires. Nous disons que la majorité et la minorité doivent toutes deux jouer leur rôle dans l’avenir de la Syrie et prendre la place qui leur revient. Il n’y a pas d’autre approche possible. Aucune condition ne devrait être posée. Nous sommes convaincus que ceux qui disent qu’il ne doit pas y avoir d’influence iranienne ou russe en Syrie sont ceux qui essaient eux-mêmes de devenir des sponsors en Syrie », a-t-il déclaré aux journalistes.
Selon Celik, le processus de levée des sanctions contre la Syrie doit se poursuivre. « Comme vous le savez, les États-Unis ont imposé des sanctions à la Syrie depuis 1970. Le 6 janvier, il a été décidé de faire quelques exceptions au régime de sanctions. C’est évidemment extrêmement précieux pour augmenter la capacité de la structure administrative syrienne. En tant que première étape, ces exceptions sont positives, mais je tiens à dire que nous ne considérons pas du tout ces mesures comme suffisantes », a-t-il déclaré.
